Sondou du Togo
(Les Enfants d’Afrique, Tous Offrez votre Générosité aux Orphelins !) Cette association locale basée aux Gras (Doubs) a pour objet d’apporter un soutien financier et matériel direct à Sœur LEA Magnan, Infirmière Togolaise en charge (en plus de son travail) de l’éducation d’enfants orphelins ou maltraités au Togo à Kara. Cette association a aussi pour objet la compréhension entre les peuples à travers échanges et correspondances entre enfants du Togo et enfants de France.
12.12.10
18.11.10
BONJOUR
4.10.10
1.10.10
Le lundi 13 septembre 2010, tous les enfants de Léa avaient repris le chemin des classes pour le
compte de l’année scolaire 2010-2011. Ce jour là, ils étaient tous contents car tout était prêt pour une bonne reprise des classes. Outre les nouvelles tenues scolaires, chacun avait dans son sac le complet des fournitures scolaires pour sa classe. Cette année, il y aura cinq candidats aux examens de fin de cycle. Il s’agit de Jacqueline et Romaric qui sont au CM2, Marceline et Robert qui sont en Troisième, et Bernadette qui pour une deuxième fois passe le probatoire. Nous espérons que cette année sera bonne pour tous. Cette année, Emmanuel ne continue pas en enseignement général. Il fait le lycée technique et a choisi la plomberie. Maintenant plus de problème de tuyau chez Léa ; tout tuyau qui sera cassé sera immédiatement réparé. Du courage et bonne chance Emmanuel. Cette rentrée a laissé derrière elle une période de deux mois de très bonnes vacances. En effet, comme tous les ans, les enfants de Léa n’ont pas été oubliés ces vacances. Ils ont eu la visite de sympathiques jeunes vacanciers d’Europe et d’Amérique. Les jeunes venus d’Europe étaient Marie, Elise, Noémie, Laurine, Camille (qui sont de la France), et Jeannata (qui est Hollandaise) Toutes mes excuses si ce nom venait à être mal écrit. Ceux qui étaient venus des Etats- Unis étaient José, Dominique et Nestor qui est le neveu de Léa. Nestor est le fils de Maturin ; il y étudie la médecine. Pendant deux mois, l’ambiance était bon enfant. Entre ces jeunes togolais et occidentaux, il y avait deux maîtres mots ; la découverte et l’échange. Outre la lecture et les calculs, les Occidentaux proposaient de différents jeux instructifs pour aider leurs amis Togolais. Noémie, une experte en dessin, avait mis en valeur son talent en initiant les enfants dans ce domaine. Ces derniers pour leur part, avaient beaucoup de choses pour leurs hôtes. Outre les rites et danses initiatiques aux quels ils ont pris part, les jeunes européens et américains (Laurine, José et Jeannata) ont appris à jouer le djembé. Leur maître était Théophile qui avait pour assistant Robert. Marie a fait l’expérience du travail du champ. Elle avait assisté au labour du champ de maïs de Léa. Elise est Sage-femme et pour une deuxième visite au Togo, elle avait profité pour faire un stage au Centre Hospitalier Universitaires de Kara. Tout comme Mathilde qui est enseignante, Elise avait fait le même constat. Le milieu professionnel au Togo est malade. Les conditions de travail sont très difficiles. Ca doit changer ; alors les Togolais doivent se réveiller. Le premier enfant qu’Elise avait accouché était un garçon et elle l’avait baptisé José. José l’Américain et son ami Dominique avaient eux aussi profité de leur visite pour monter des projets d’ingénierie à Sotouboua (Togo) et à Natitingou au Bénin. Tous les jeunes avaient aussi visité certains sites touristiques du Togo. La séparation le 30 juillet fut très difficile. Mais ils étaient tous obligés car la récréation était terminée. Les enfants qui avaient bien travaillé en classe avaient eu l'occasion de connaître Lomé, histoire de faire travailler les autres. Bonne chance à vous tous jeunes occidentaux et enfants de Léa. Rendez-vous l'année prochaine après les bons résultats dans tous vos domaines.
Sondou du Togo
9.9.10
A NOUS L'AVENIR
Ce titre n’est pas celui d’un roman de fiction, mais c’est une réalité et ça se passe chez Léa. Chez ou avec Maman Léa, on apprend par toutes les manières à se faire homme. Léa, comme savent le faire toutes les bonnes mamans, « accompagne » ses enfants soit à l’école, soit dans les ateliers de formation. Les enfants ont le libre choix sur leur métier d’avenir. Ainsi par exemple, Robert souhaite devenir un prêtre, Agnès apprend déjà la coiffure, Marcelin pour la sécurité de Léa et de tous les autres, rêve de faire carrière dans l’armée. Clarisse, une des premiers enfants de Léa, a choisi la couture. Elle est déjà sur le terrain et les résultats montrent qu’elle ne s’est pas trompée de chemin. En effet, en trois ans, Clarisse, a appris à confectionner des tenues en modes variées aux femmes et aux hommes. Elle a donc fait la « haute couture » comme ça se dit dans la profession. Aujourd’hui Clarisse rend un immense service à Léa. Elle est la couturière par excellence de Léa, de tous les enfants(surtout pour les tenues scolaires et de fête) et des occidentaux qui arrivent chez Léa et souhaitent se faire des tenues africaines. Tout le monde apprécie sont travail qui est toujours bien fait. Clarisse et sa petite famille vivent de ce métier. Elle est toujours accompagnée à l’atelier (qui se trouve chez Léa) par sa petite fille au nom de Germaine. A l’atelier Clarisse sait faire tout. Avec la machine électrique qui lui est offerte par Papa et Maman JEANNIER, elle peut écrire ou dessiner, bref elle est capable de faire la broderie de toute nature. Nous devons préciser que chez Léa on est bien habillé par Clarisse et bien coiffé par Agnès. Malgré qu’elle soit sourde-muette, Agnès ne présente aucune faiblesse dans l’exercice de son métier. Marie, Noémie et Laurine par exemple savent quelque chose du talent d’Agnès. Jamais fatiguée, elle n’a qu’un seul objectif : finir la coiffure d’une tête qu’elle a commencée. Dans son métier, Agnès
aime l’élégance et vise toujours la perfection. Aujourd’hui elle n’est qu’apprentie, mais ce qui est sûr est qu’elle aura beaucoup d’autres choses à prouver quand elle aura fini d’apprendre. Bravo et du courage les filles. « Ce n’est pas facile de devenir quelqu’un ». Cette belle phrase est de Jean IKELLE-MATIBA, un écrivain camerounais avec son unique roman intitulé Cette Afrique-là.
7.9.10
Et de deux !
J'y ai mis les pieds pour la première fois ce fameux été 2008, et au retour de ce premier voyage africain, mon unique pensée était d'y retourner.
Cette idée m'a obnubilé encore et encore, jour après jour...me re-voilà donc deux ans plus tard dans le bus direction Kara ! C'est à ce moment précis que l'aventure commence...
L'Afrique, le Togo, Kara, chez Léa, c'est une deuxième maison ou plutôt une deuxième famille.
C'est très difficile de trouver des mots pour décrire cette vie si lointaine de la nôtre, cet autre monde, celui des plus démunis mais celui des plus heureux, ce monde qui avec un petit rien te redonne le sourire, la joie de vivre, et foi en la vie, à toi petit européen qui a tout à porter de la main.
L'Afrique c'est la vie, c'est l'espoir, c'est la simplicité d'esprit, c'est la patience, c'est le bonheur quotidien, c'est l'optimisme, c'est la tolérance, c'est l'amour, c'est l'entraide, c'est la foi, et puis tant d'autres choses qui ne s'écrivent pas mais qui se vivent !
Venez découvrir l'Afrique,
Venez connaître Léa et les enfants, qui pour moi se caractérisent par un seul adjectif:« ExceptionnelS ».
Léa, si humaine, si généreuse, si douce, mais à la fois possédant tant d'énergie et de caractère. Si merveilleuse...
Les enfants, si beaux, si attachants, si affectueux, si volontaires, si grands, même les petits sont grands ici.
Venez goûter aux formidables ignames en frites avec la sauce tomate de Léa,
Venez traverser le Togo en long en large et en travers avec léa dans le minibus et découvrir ces magnifiques paysages togolais !
Venez manger la sensationnelle « pâte » togolaise et sa sauce gambo,
Venez rendre visite aux Tatas,
Venez écouter Théophile et son djumbé,
Venez assister aux messes togolaises, où on danse et chante à plein poumon, où on tape dans ses mains et où on regarde son voisin,
Venez boire le Tchouc (boisson locale), demandez à José si vous voulez plus de précisions sur la composition...
Venez goûter aux superbes ananas, mangues, avocats, et arachides grillées,
Venez voir pour savoir...
Vous rentrerez au pays bouleversés, envahis de souvenirs, le même à l'extérieur mais changé de l'intérieur, différent, avec une autre conception de la vie, de sa vie....
élise Vilaplana
16.6.10
24.5.10
En effet, Marie, étudiante en master de psychologie, se rendra au Togo pour 2 mois.
Encore une chanceuse qui pourra aller à la rencontre de ce pays hors norme peuplé d'habitants si accueillants.
Bravo aussi à Marie qui s'engage dans un beau projet AVEC LES ENFANTS.
En juillet, se joindront à elle d'autres jeunes: Elise qui revient (pour un stage de sage-femme),Laurine, et sans doute Camille et sa soeur, mais aussi Noémie !
Bons préparatifs à toutes et bon voyage !
Ps : où sont les garçons ? (Camille et Armand en aout ???)
7.4.10
Vraiment c’est le Togo
de Mathilde car elle a vu beaucoup de choses qui n’ont jamais été vues par ses prédécesseurs. On se pose alors à bon droit la question de savoir pourquoi ça ? La raison est qu’elle soit venue à une période qui pouvait lui offrir cette chance. Chez les Kabiyè de la Kozah où elle est venue, les mois de Février et de juillet sont les plus riches en événements dans l’année. Qui conque voudrait découvrir la richesse culturelle et touristique de cette société a donc intérêt à y aller en Février ou en juillet.
En effet, le mois de février est un mois de grand soleil avec des températures élevées toute la journée. Conséquence, le bronzage de Mathilde a été rapide et total. Mais Heureusement, elle n’a pas été menacée par le paludisme à son retour en France. C’est aussi le mois de la danse Sô chez les Kabiyè. Nous devons préciser que le Togo compte une quarantaine d’ethnies et le Kabiyè en est une qui se localise dans la préfecture de la Kozah. Léa et Sondou sont des Kabiyè. Sô est une danse organisée en mémoire des défunts âgés de plus de 70 ans. Cette danse accompagne les cérémonies funéraires de ces personnes. Parmi les dizaines de Français qui ont jusqu’alors visité Léa et ses enfants, c’est seule Mathilde qui sait ce que c’est. Elle en a profité pour magnifier le génie ambianceur de Kabiyè.
Pour danser Sô, le danseur met en action tout le coups sans souci de fatigue et souvent c’est sous l’effet d’une liqueur. Les instruments joués sont les tambours, les flûtes, les cors, les castagnettes.
Outre le grand soleil, les grandes températures et la danse Sô, Mathilde a été très heureuses de découvrir beaucoup d’autres choses. Premièrement elle s’est intéressée à son domaine professionnel. C’est l’enseignement.
Mathilde est une prof du primaire. Au Togo, elle visite deux écoles. L’école SOS de Kara où fréquentent les enfants de Léa et l’école centrale de Kara. Dans les deux établissements, elle s’était rendue compte des difficiles conditions de travail de ses collèges du Togo et des élèves. Tout cela se résume au manque du matériel de travail adéquat et aux effectifs colossaux dans les salles de classe.
A l’école centrale où elle avait passé plus temps, Mathilde assista aux séances de cours dans les 24 classes que compte l’établissement et à un match de football inter-école.
L’équipe du ״ yovo ״ (Mathilde) avait perdu. Pour apporter son soutien à l’établissement, Mathilde finança l’achat de 13 bassines plastiques. Elles devaient servir à puiser de l’eau à boire pour les élèves. Elle invite aussi à une soirée récréative chez Léa tout corps enseignant dudit établissement (25 au total). La fête avait eu lieu le dimanche 14 Février. La veille déjà, Léa, Sondou et les enfants avaient reçu des mains de Mathilde les différents cadeaux qu’elle leur avait apportés de la France. La distribution de cadeaux fut suivie d’un repas à la table ronde.
Pour finir son séjour, Mathilde alla à la découverte de la région qui l’a accueilli.
De la campagne à la ville, elle découvrit les maisons construites sur les flancs de montagnes, les cases rondes en disparition, l’université de Kara, le grand marché de Kara, la maison du palais des congrès de Kara. Elle n’avait pas manqué de visiter les tisserands de Bafilo. Là, elle n’a pas seulement apprécié des yeux, elle s’était faite former. Dans peu, un atelier de tisserands verra le jour en France. Mathilde, Jeanne, Clarisse et les deux Camille seront les maîtres.
Eux, ils seront peut-être moins chers. C’est au terme de tous ces faits et événements que Mathilde quitta Léa et sa famille le jeudi 18 Février 2010 dans l’espoir de revenir très prochainement avec toute la famille Ruelle. Que ce souhait soit exaucé.
Sondou du Togo
4.4.10
11.3.10
Le modèle de carte postale ci-dessus, au profit de l'association, format panoramique 10,5 cm x 21 cm, supportant l' enveloppe allongée standard, est actuellement en vente au P'tit Mag Vival des Gras ainsi qu'à la Poste des Gras et de Grand-Combe.
N'hésitez pas à nous en commander. Tarifs dégressifs. Envoi possible. Merci.
Ps : nous remercions vivement P'tit Louis (GRAPHIT'- JEAN-FRANÇOIS ROBERT de la Chaux de Fonds) pour sa grande générosité sur cette opération.
20.2.10
Il faut dire que Mathilde a du bien s'occuper d'eux car elle est prof des écoles.
Nous espérons d'elles quelques impressions sur ce blog.
Notre association encourage l'échange aussi. Rendez-vous au Togo où chacun apporte à l'autre, où les enfants nous enrichissent beaucoup !
Vous pouvez aller visiter l'autre blog de Sondou, qui dans son dernier article relate avec brio et un style bien à lui, son court séjour chez ses voisins Burkinabais. C'est ici : http://sondou.blogspot.com/
Autre bonne nouvelle : LEA a reçu (via Amour Sans Frontière que nous remerçions vivement) une énorme caisse en bois (Sté Garnache) bien remplies (merci à tous ceux qui ont contribué à la remplir) et 2 bidons (Morteau Saucisse) chargés à ras.
Enfin, un film DVD de notre dernier séjour est disponible vers Gaby 03 81 68 47 78
Et voici une réaction de Mathilde juste rentrée :
"Bonsoir à tous,
Effectivement me voici rentrée en France mais seulement physiquement car mon esprit est resté au Togo.
Le retour à la vie occidentale est difficile après toutes ces leçons de vie et ces rencontres inoubliables.
Les moments passés à l'école centrale et à SOS m'ont permis de me rendre compte ; en tant qu'enseignante; des réalités de l'Afrique. D'autre part les instants vécus avec les enfants resteront à jamais dans ma mémoire : quel bonheur de tous les voir aussi heureux ensemble.
Je tenais également à remercier Sondou pour m'avoir fait découvrir un peu de pays et surtout pour ces longues discussions si instructives.
Enfin je ne peux terminer sans parler de Léa : quelle femme exceptionnelle !
Vraiment un grand merci pour tout.
Je pense déjà à mon prochain voyage là bas, c'est vous dire mon bonheur d'avoir enfin découvert par moi-même le Togo.
Bises à tous "
Mathilde
7.2.10
La période du 04 au 23 novembre 2009 reste solidement enregistrée dans les répertoires cérébraux de certains Français et Togolais. En effet,le 04 novembre 2009, un groupe de 10 Français (les couples Faivre, Jeannier, Ruelle, Mr Benoît, Mme Anne-Marie, Mr Olivier et Mlle Aurélie) arrive chez Léa où ils ont été accueillis par les enfants qui les attendaient depuis quelques heures. Aux cotés des enfants se trouvait sans doute la « vieille », maman de Léa.
Arrivés à Lomé la veille, les humanitaires français y étaient accueillis par Léa et Bator le garagiste dont le rôle sera déterminant au cours de leur voyage Lomé-Kara. Pour ce voyage, le groupe des douze se partagea entre deux véhicules ; une TOYATA- diésel nouvellement offerte par l’Association LEA TOGO, et un Pic up 4X4 que Léa utilise habituellement pour le champ ( ramassage des récoltes et le bois). Mais celui-ci ne fit pas un long chemin qu’il tomba en panne ( Seulement 15 minutes après le décollage ). C’était un problème lié à la bielle, avait dit le très sympathique Bator.
Il faut dire que Bator est le mécanicien-garagiste par excellence de Léa. Il a toujours travaillé pour confirmer cette thèse. Physiquement, Bator est un jeune qui va contre son âge, c’est-à-dire qu’à 32 ans environ, il semble avoir 10 ou 15 de moins.
Pour réparer la panne du véhicule, Bator dû retourner à Lomé pour l’achat des pièces concernées. Olivier, « apprenti forcé » de Bator devait attendre quand le reste du groupe continuait la route pour Kara. C’était le groupe des sages amenés par Aurélie (28 ans). Ils arrivent à Kara chez Léa à un peu moins de 17 heures. Tout le monde était fatigué mais cette affaire était des moindres en ce moment là. L’important était d’être arrivé. On se salue, on s’embrasse. C’est la joie sur tous les visages. Pour certains, on est content de se retrouver, et pour d’autres, on l’est parce qu’on fait de nouvelles découvertes ou connaissances. On n’a pas le temps de ranger les valises (car on ne les avait pas encore) et on fait le tour de la maison. Les humanitaires étaient très contents de voir leur générosité matérialisée. C’est une grande maison et les passants se demandaient si ce n’était pas un hôtel ? Tout le monde était content mais ne jubilait pas trop. Léa était en perpétuelle communication avec Bator et Olivier. Tout le monde s’interrogeait. Comment vont-ils ? La voiture est-elle réparée ? Où sont-ils ? Il se fit tard. Fatigué, on fit semblant de dormir. L’attente a été longue. Il sonnait un peu plus de 05 heures quand le pic up portant les bagages et à bord duquel se trouvaient Olivier et Bator arriva. Un soupir chez tout le monde.
Jeudi 05 novembre, on décharge le pic up, le petit déjeuner et un tour dans la ville. Les enfants eux, étaient à l’école. Déjà le vendredi matin, les préparatifs de l’inauguration avaient commencé. Le couple RUELLE écrit un message court mais plein de sens sur un mur de la maison : « RENAITRE AVEC SŒUR LEA ». Au même moment, d’autres allaient faire certains achats au marché de Kara. Mais ils visitèrent d’abord une école d’handicapés mentaux et un centre d’handicapés visuels. Ces centres reçurent quelques jours après des aides de la part des humanitaires de LEA TOGO.
Le samedi 07 novembre fut un grand jour. La matinée était réservée à la distribution des cadeaux. Des filles à Léa en passant par les garçons, chacun avait eu sa part. La soirée réservée à la fête de l’inauguration semblait lointaine. Mais elle finit par arriver. Prévues pour commencer à 14H 30, les manifestations débutèrent une heure plus tard ; c’est ça l’Afrique.
Avant la bénédiction de la maison par le Révérend Père Patrice, l’assistance composée naturellement d’enfants, d’ouvriers, d’invités et de LEA TOGO, avait écouté certains messages. Le premier fut celui de Léa. Pour elle, Dieu habite en chacun des êtres humains et surtout les enfants. Et alors, supporter un enfant, c’est servir Dieu. Selon elle toujours, Dieu vit avec les hommes et se présente sous plusieurs formes, devoir à l’homme de savoir l’accueillir afin de bénéficier de ses dons. Sœur Léa profita pour dire un sincère merci à l’association LEA TOGO grâce à laquelle son initiative d’héberger et d’éduquer les enfants orphelins et enfants de la rue s’est concrétisée.
Après elle, Mr Gaby JEANNIER prit la parole et retraça l’historique de leur relation avec Sœur Léa. C’est une histoire de longue date, a dit Mr Gaby. Elle commença dans les années 1950
Les enfants avaient eux aussi un message à l’endroit de leurs bienfaiteurs. Ils se sont exprimés par l’intermédiaire de Bernadette qui occupe le poste de « premier ministre dans l’exécutif de Léa ». Les enfants avaient profité de l’occasion pour manifester leur profonde reconnaissance à l’endroit de Léa et de tous les membres de LEA TOGO. En reconnaissance au dynamisme de Mr JEANNIER Olivier, les enfants décidèrent de l’élever au rang de « Honorable ».
Après tous ces messages, le Révérend Père Patrice prit la parole pour intercéder chez Dieu en faveur de LEA TOGO, de Léa, de la maison et de tous ses habitants. Le Père Patrice fit savoir à l’auditoire que toute œuvre humaine qui est réussie, est attribuée à la grâce et à la volonté de Dieu. La coupure du ruban symbolique fut faite par Léa et Olivier. Ce geste fit place à une grande fête qui prit fin tard dans la nuit. L’ambiance bon-enfant et sans pareil était entretenue par le ballet des enfants et un groupe de musiciens venus de Pya, village natal de Léa.
Le reste des jours fut aussi marqué par des évènements non moins importants. Le 08 novembre au matin, ce fut la messe pour certains et le repos pour d’autres. Le soir, certains humanitaires assistèrent à un match de football organisé par l’équipe de Sondou. Ils profitèrent pour distribuer un jeu de maillots et un ballon aux deux qui s’affrontaient. L’agenda du 09 ne fut pas très riche. Le matin certains avaient amené les enfants à l’école. Mme Cathy RUELLE , pour sa part retourna sur ses pas à l’école primaire centrale de Kara où elle était allé un an plus tôt. L’après-midi était réservé à une sortie à la campagne.
Au cours de leur séjour, les humanitaires français retiennent aussi la visite faite aux Sœurs espagnoles de Défalé. Celles-ci ont créé un complexe artisanal et une infirmerie. Leur batick était très apprécié par Olivier et sa suite. Une école primaire dans le village de Sondou reçut elle aussi la visite de LEA TOGO. C’était le mercredi 11 novembre. Les généreux français avaient profité pour distribuer des cadeaux aux meilleurs élèves de chaque classe afin d’inciter les autres au travail.
La matinée du 12 était réservée à la promenade par petits groupes. Le soir on prépare les valises et on fait les photos. Le gros était réservé pour la nuit. Un dîner à la table ronde était suivi d’un magnifique spectacle organisé par le ballet des enfants. Ceux-ci avaient profité pour faire leurs offrandes aux généreux qui étaient parmi eux depuis quelques jours. Les bons moments à passer ensemble sont terminés. Les familles Faivre, Jeannier, Ruelle, Mr Benoît, Mme Anne-Marie, Mr Olivier et Mlle Aurélie sont au terme de leur séjour. Le 13, LEA TOGO partit pour Lomé. La séparation était difficile. Tout le monde était triste et avait les larmes aux yeux. Par amour aux enfants, Olivier décida de passer encore quelques jours à leurs côtés jusqu’au 23 novembre. A cette date, il partit pour le Burkina- Faso d’où il prit l’avion pour la France le 26. Il était accompagné dans son voyage par Léa, Bator et Sondou.
Somme toute, le séjour de certains membres de l’association LEA TOGO à Kara reste inoubliable. Nonobstant quelques petits problèmes de santé dont avaient souffert certains, notamment Benoît, Olivier et sa suite ont toujours la nostalgie de Léa et de ses enfants.
Une seule leçon à retenir: l'amour et la générosité vis-à-vis des autres.
Sondou du Togo
Les tonneaux sont bien arrivés
Après être passé entre plusieurs mains ici en France puis après avoir navigué par container sur l'Océan Atlantique pour être réceptionné...
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