24.12.11


LA JOIE ET LA PAIX DE NOEL

Noël, fête des nations, occasion de grande réjouissance, fête solennelle pour tous, croyants et non croyants confondus

Noël, la fête que personne ne souhaite rater, qu’es-tu pour l’humanité?

Noël, toi qui occasionne tant d’affluence sur les marchés, tant de décoration dans nos ville, tant de bousculade chez les tailleurs, dans les salons de coiffure, quelle joie tu nous apportes ?

La joie de noël, nous vient de Dieu qui révèle sa puissance dans la faiblesse d’un enfant. Un enfant couché dans une mangeoire.

Noël, c’est la fête de l’amour, car l’amour est douceur, joie, simplicité, faiblesse.

A noël, Dieu, tout puissant se fait proche sous les traits d’un enfant et il invite l’humanité à aller à lui dans cette même simplicité propre aux enfants.

A Noel, Dieu devient Emmanuel, en qui le peuple qui ne connaissait que la souffrance, sent la force nécessaire pour la supporter. C’est la grande lumière qui se lève.

Voila noël, voilà ce qui doit fonder nos réjouissances

A vous tous, parents et amis, parrains et marraines, je vous souhaite un joyeux noël, que le petit de la crèche apporte à chacun la joie de noël.

Et que la nouvelle année qui se faufile à l’horizon, nous apporte les grâces nécessaires.

BONNE ANNEE 2012

LEA

25.11.11




LE DOCTEUR PHILIPPE AUPLAT A KARA

Cette année, du 01 au 15 novembre, le médecin cardiologue Philippe AUPLAT de Dijon (France), a confirmé son amour pour le Togo. Au cours de cette période, il a eu à organiser des séances de consultations gratuites au CHU de Kara. Même si le temps de travail au CHU est un peu plus court cette année (06 jours), le Dr AUPLAT n’a pas regretté sa venue car en dehors des consultations, il a mené d’autres travaux annexes. Au niveau du CHU il a assisté certains de ses collègues pour s’enquérir des méthodes de travail et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Il se rendit notamment compte d’un handicape au service de Biologie qui dispose d’un automate nouveau mais non opérationnel. Cet état de fait constitue un véritable facteur paralysant du secteur car cela conduit au désarroi complet du personnel soignant et même des patients. A qui la faute ? Au lieu de perdre le temps à situer les responsabilités, nous invitons humblement le ministère togolais de la santé et toutes les bonnes volontés à faire preuve d’humanisme en cherchant des solutions adéquates à ce problème de la Biologie et éventuellement à tous les autres auxquels le Centre Hospitalier Universitaire de Kara est confronté. En dehors de l’hôpital, le Dr AUPLAT a eu une rencontre d’information sur la prévention de l’hypertension et le diabète avec les lycéens du Collège Chaminade de Kara. C’était le 09/11/2011 au sein dudit établissement devant près de 450 élèves. Durant près d’une heure et demie d’échange, le Dr AUPLAT assisté par les professeurs de SVT du collège, a demandé aux élèves de prendre conscience de leur santé car la bonne santé d’une personne dépend en grande partie du comportement. Que ce soit du côté des organisateurs ou des élèves, la rencontre fut une réussite à l’image du grand débat d’information et d’échange qu’il y a eu. Voilà en gros le service médicale que le médecin Philippe AUPLAT a eu rendre aux populations de Kara cette année. Outre ce service médical, beaucoup d’autres choses sont à mettre au crédit du séjour du sympathique médecin. Chez Léa, il a participé à l’égrenage du maïs qui constitue l’aliment de base des enfants de la Sœur . Même si le travail était pénible puisque ça faisait mal aux doigts, le Docteur était très heureux de participer de cette manière à l’épanouissement des enfants. Pour aller au contact des populations locales, le Dr a fait des sorties de découverte dans la ville de Kara et dans les montagnes de Lassa et de Soumdina. De cette manière il a pu se rendre compte de la sympathie des Togolais qui affichent toujours un sourire à la rencontre d’un étranger. Grâce à ce climat de bon accueil et de bonne ambiance associé aux excellentes relations de travail et d’amitié qui existent entre le Dr AMANGA de Kara et le Dr AUPLAT, ce dernier a promis de revenir l’année prochaine pour le même but. Que Dieu donne au Docteur AUPLAT la force et les moyens nécessaires pour pouvoir revenir l’an prochain.


Sondou du Togo


24.11.11



LE TRAVAIL DU MAÏS CHEZ LA SŒUR LEA

Le maïs constitue l’aliment de base pour la sœur Léa et ses enfants tout comme pour la plupart des Togolais. A cause des problèmes climatiques (retard et insuffisance des pluies) et du prix élevé des engrais (11000 fcfa le sac de 50kgs), le maïs est devenu l’un des produits qui coûtent chers sur les marchés du Togo. En période d’abondance le bol de maïs est à 400fcfa. Il coûte le double en temps de soudure. Ainsi le sac de 100kgs est vendu entre 16000 et 32000fcfa au cours de l’année. La sœur Léa et ses enfants par exemples consomment durant 12 mois 720 bols de maïs soit 18 sacs de 100kgs. Alors pour acheter ce maïs, Sœur Léa dépenserait entre 288000 et 576000fcfa. Pour écraser ce maïs, le bol est à 150fcfa. Donc la Sœur Léa dépense 108000f par an au moulin. En somme, pour nourrire ses 24 enfants Léa dépense en moyenne un démi million de francs cfa uniquement pour le maïs. Ainsi pour limiter ce coût et pouvoir faire face aux autres dépenses (autres denrées, habillement et santé), Léa a pris sur elle de cultiver elle-même son maïs. Au début de chaque nouvelle saison, elle et ses enfants assistés de quelques jeunes, cultivent leurs champs de maïs qui leur sont donnés hors de la ville. La récolte et l’égrenage de ce maïs sont assurés par la grande famille Léa. Dépuis deux ans Léa et ses enfants ont bénéficié de la part l’Association Léa Togo basée en France l'octroi d'une machine à égrener. Cette machine a prouvé son utilité car grâce à elle, les enfants travaillant sous la direction de la Vieille, finissent très rapidement les grands tas de maïs après chaque récolte. C’est ici l’occasion de dire merci au généreux donnateur de cette machine qui provoque la convoitise chez les voisins de Léa.
En conclusion, nous pouvons dire que la culture du maïs est très diffile. Mais les résultats à la fin d’une bonne saison valent la peine. Au Togo plus de 60% de la population active est agricole. Nous invitons à cet effet le gouvernement togolais à accompagner les agriculteurs dans leurs efforts en réduisant les pris des engrais. Car le véritable développement économique d’un pays comme le Togo dépend de ce secteur.Il est temps qu’on mette fin aux beaux discours pour entammer les actions concrètes. Chers gouvernants, le défi est déjà lancé, alors à vos marques !


Sondou du Togo

22.10.11

Bonne nouvelle en provenance du Togo : LEA, dans sa grande générosité et avec son coeur immense, a recueilli au sein de sa grande famille, 3 nouveaux enfants.
Nous sommes sûrs que ces petits sont désormais entre de bonnes mains.
Nous savons aussi que se sachant soutenu par vos actions, dons, parrainages... la décision de s'occuper de 3 nouveaux enfants fut un plus facile à prendre. Même si notre rôle est bien minime.

BRAVO LEA, tous ensemble, nous allons essayer de continuer à te soutenir avec nos moyens.

13.9.11

NOTE DU 20.09 : Anne-Marie nous fait savoir qu'à son grand regret cette soirée est annulée faute d'inscrits. Merci à ceux qui s'étaient engagés et aux bénévoles et organisateurs.

L’ASSOCIATION « LEA TOGO » vous invite A DECOUVRIR :

LE SHOW COUTURE présenté par

LA BOUTIQUE SHOW- ROOMS DE DIJON



Le Jeudi 22 septembre« Salle du POLYGONE »

Plaine de la Saussaie Chevigny Saint Sauveur.



Après un défilé pour vous faire découvrir ses derniers créateurs chouchou*,

la Boutique SHOW-ROOMS mettra une rare pièce de collection

aux enchères.



Le bénéfice de cette manifestation sera intégralement versé àl’orphelinat de Sœur Léa (situé à Kara Togo).

Il servira à financer le fonctionnement de l’orphelinat et la créationd’un puits.

Cette soirée ce termineraautour du verre de l’amitié et de la solidarité.

Entrée 10euros

Inscription et réservation :

Association Léa Togo,

65 Avenue del’Egalité 21800 Chevigny Saint Sauveur

Tel 06.61.51.79.56 –Mail anbea211@hotmail.fr



* (Gaudi (homme et femme),Anthony Morato (hommes), StMartins(femme), Lm la Maille (femme), Orla Kiely (femme).Pour leschaussures : Hommes, Vic, United Nude et Carlos Santos (homme)


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10.7.11

5.7.11



Nous avons appris le dimanche 26 juin par LEA, la terrible nouvelle du décès de Bénédicte.
Victime de douleurs liées sans doute à sa maladie, Béné est décédée aprés une courte mais douloureuse hospitalisation où elle fut veillée avec amour par LEA.
Nous sommes tous dans la peine et pensons à tous les bons souvenirs vécus avec cette jeune fille fort attachante et pleine de qualité.
Ci-dessus, un dessin et une photo de Noémie et un texte de ses copines de France qui ont eu la chance de partager du temps avec notre Béné.
Si vous aussi vous souhaitez laisser un témoignage en mémoire de Béné, vous pouvez le faire dans les commentaires et nous pourrons les lire au Togo lors de nos prochaines visites (qui ne seront plus les même) et les laisser sur sa tombe à Pya.
On ne t'oubliera pas douce et dévouée Béné. Les enfants, parents, LEA, proches, amis, on pense aussi à vous.

Ps : ci-dessous, les dernières photos et récit d'un voyage en mai chez LEA par Dechen (conscrite de Bénédicte) qui évoquait Béné




Trois semaines à Kara, après deux passées à Lomé, ça fait du dépaysement...! Là-bas, l'air est moins pollué, il y a moins de gens, il fait moins chaud... Mon travail à la bibliothèque d'Agoé m'a permis de rencontrer un tas d'enfants. âgés de 2 à 18 ans. Cependant, je n'ai pas entrtenu avec eux des liens ausi forts qu'avec les enfants de Léa, car je ne vivais pas H24 avec eux, et surtout, ils étaient trop nombreux pour que je les connaisse véritablement (des jours d'affluence ils sont 80!).

Les enfants de Léa... Elle m'a considérée comme tel durant ces trois semaines. Une fois, nous étions parties au marché ensemble et elle a été interpellée par des dames qui voulaient me marier avec leurs fils. Léa a alors rétorqué: "Mais ma fille n'est pas à marier!". La première semaine passée, je me suis sentie chez moi, "dans ma famille". J'aidais du mieux que je pouvais (et surtout quand ils me laissaient faire) à certaines tâches quotidiennes. Tous les soirs, je faisais du soutien scolaire aux enfants, on se réunissait à l'étage, dans les appartements des invités. Chérita, Alain, Kossi, Rachou étaient des abonnés, Romaric, Jacqueline et Adèle venaient à leur guise, Bernadette et Bénédicte me demandaient de les aider soit en Physiques-Chimie, soit en Anglais. Ces moments-là étaient très importants pour moi, j'ai vu combien certains attachaient beaucoup d'importance à l'école et étaient réellement motivés pour réussir, Alain voulait venir avec moi en France et faire des études de médecine...

Mes autres moments favoris étaient le soir, quand les plus petits sont censés dormir, mais restent éveillés car ils osnt fascinés par ce que disent les plus Grands. Je venais souvent voir les garçons, ils sont très drôles. Une fois, on avait tous joué à "1, 2, 3 Soleil" durant des heures, vers le "puits" avec les filles et les garçons.

J'ai eu aussi la chance de suivre Léa dans des villages avec son équipe médicale très sympathique. Ils distribuaient le traitement pour les personnes séropositives (trithérapie), et les consultaient. Ce sont les mêmes personnes, et cela depuis quelques années. Léa et ses collègues ont pu revendre les médicaments à un prix très bas grâce au financement de l'église Catholique qui prend en charge sur chaque médicament 75%. Le malade ne paye seulement 25%... A la fin de la journée, ils distribuent des céréales gratuitement, puisque en venant au centre, ils ont perdu une journée de travail.

Léa et son équipe vont une fois par mois dans ces deux villages. A Niamtougou, il y a beuacoup de patients, dans l'autre village dont j'ai oublié le nom, qui est à plus de 100 Km de Kara, il y a peu de personnes finalement. D'ailleurs on est tombé en panne, c'était drôle, heureusement on était à côté d'un marché où on a pu manger un peu. Jean m'a gentiment traitée de "Kangana", la sorcière dans une série télé.

Deux dimanches de suite, j'ai accompagné les enfants à la messe. Pas du tout l'ambiance d'ici, c'était quelque chose de joyeux à la fois et de spirituel. Du Gospel plein les oreilles aussi. Je me souviens que le dimanche 15 Mai, il y avait foule dans ce bâtiment de béton, tous les jeunes étaient venus pour prier pour la réussite à leurs épreuves de Bac (les 1ères er les Terminales). Certains s'endormaient durant la cérémonie, normal, à 6h30... Rachel s'est endormie, la tête sur mon épaule, Germaine n'arêtait pas de gesticuler, Romaric et Chérita s'étaient assoupis... Et moi je ne comprenais pas très bien quand il parlait en Kabié... Assez comique, ce matin-là.

Je suis aussi allée au Bénin avec Béné-la-grande-girafe. On a attendu 2heures qu'un taximan remplisse son véhicule et partir à la ville la plus proche. Le Bénin finalement c'est le Togo, avec plus de musulmans...

Je me suis rendue aussi à Pia, là où certains enfants de Léa vont en vacances, vers la maman de Romaric (j'ai vu son petit frère). Ils nous ont offert du Tchouk, à Béné, Madeleine et moi (elle n'avaient pas cours).

J'aimais aussi partager avec eux des moments simples, comme aller chercher des feuillages pour les chèvres sur le bord de la route (j'avais peur que Papa et Daniel tombent de l'arbre), ou encore jouer avec eux au foot, à la tomate devant la maison, accompagner Kossi, Chérita et Alain chercher Romaric et Jacqueline à la fin de leur épreuve de CPD, ou encore cuisiner avec eux des gâteaux, faire sauter des crêpes (Marcelin était aux anges), attendre que le pop-corn saute dans la poêle, préparer le foufou, aller chercher de l'eau dans le puits...

Les moments magiques, c'est quand ils me parlaient de leur famille, de leur vie avant l'orphelinat, leurs souvenirs. J'ai vu où Alain habitait avant, et je me rend compte pourquoi il travaille si bien à l'école, car il a vécu quelques années sans aller à l'école... C'était le jour où Léa m'a conduit dans les montagnes de Kara, là où le paysage est verdoyant et magnifique, et qu'elle m'a présentée à son frère Nicolas, son neveu..., et le lieu de son enfance.

Ce que j'aimais aussi, c'était apprendre le Kabié avec eux (bon, ils m'ont aussi appris des mots grossiers, mais chut), et leur raconter ma vie en France: non, je ne tape pas mes frères et soeurs, oui je prépare à manger comme vous, non je n'ai pas redoublé, oui je ne ressemble pas à une française blanche, oui il y a des tonnes de supermarchés,...

Quand Léa travaillait la semaine à l'hôpital, je mangeais le midi avec les enfants, et j'adorais ça. Je leur faisais goûter mon assiette (bon, à partager en 20 parts c'est pas très pratique, mais je me débrouillais toujours pour que chacun ait une part).

Je ne pourrais sûrement pas résumer ces trois semaines sur quelques pages, c'est bien trop court pour partager tous ces moments.

J'en garderai que des souvenirs magnifiques. et surtout, j'ai hâte de finir les études pour les revoir... Dechen.


13.6.11

Traditionnel vide-grenier le dimanche 19 juin.

Venez chiner aux Gras ce dimanche 19 juin et réservez vos achats au stand de l'association LEA TOGO tenue par Dany et Gaby.
A signaler que les profits de la buvette et de la restauration du vide-grenier seront reversés à une autre association caritative locale, celle du MONDE DE MICKAËL qui soutient un jeune autiste et qui mobilise de nombreux bénévoles engagés.
Si vous voulez vous débarrasser utilement de vos babioles ou autres objets vendables, merci de les déposer chez Dany et Gaby avant ce dimanche.
Bons achats !

1.6.11


Voici une photo et un mot transmis par Dechen, jeune française qui a passé une partie de son enfance en Inde et qui vient de séjourner environ un mois avec les enfants à Kara.
Sa présence et son amitié ont été précieux pour les enfants, ravis de son soutien scolaire notamment.
Bonne chance Dechen dans tes futurs études d'infirmière ou de prof ! Olivier

"Bonjour, de retour en France... Finalement, un mois et demi c'est bien trop court. J'espère vraiment y retourner pour voir grandir les enfants, car j'ai passé avec eux des moments inoubliables. Je vous remercie en tout cas de m'avoir permis cette rencontre riche en découvertes, de bonheur.
Ils sont tous adorables et je les ai considérés durant mon séjour comme mes frères et soeurs..."
Dechen

4.5.11

Clicker sur la photo pour l'agrandir


BNP PARIBAS CHEZ LEA


Attention, j’imagine que ce titre va créer le doute chez beaucoup de personnes et elles se poseront des questions comme celles-ci : que cherche cette grande banque de France chez Léa ? Est-ce que Léa y est actionnaire ? Etc. S’il vous plait, posez la balle à terre. C’est très simple. En effet, depuis le 09 avril 2011, Léa et ses enfants ont reçu la visite de 38 jeunes français. La fin du séjour est prévue pour le 06 mai. Ces jeunes lycéens de France sont issus d’un Comité d’Entreprises de la banque BNP PARIBAS. Venant tous de la zone de vacance Paris-Bordeaux, ils sont divisés en trois groupes et encadrés par huit animateurs. Il s’agit de Christine qui est la directrice, Marine, Camille, Fiona, Pedro, Laura, Sonia et Josselin. Pendant un mois, en raison de 10 jours de séjours par groupe, les jeunes ont visité et apprécié les richesses culturelles et touristiques du Togo et du Bénin. Le circuit a été le même pour tous les groupes. La plus grande partie du temps est passée aux côtés des Léa et des ses enfants à Kara. Mais avant Kara, ils ont fait la visite de la maison des esclaves à Agbédrafo, de la ville historique de Togoville, de la capitale Lomé avec ses différents sites touristiques à savoir : le grand marché, le marché des fétiches, le village artisanal, etc. Au capital des visites de cette colonie de vacances, on note aussi Kpalimé avec son beau paysage et ses belles cascades et l’orphelinat d’Apédokoué. A Kara, les vacanciers ont eu d’abord l’occasion de découvrir la grande famille Léa. Entre les jeunes “Yovos“ de Christine et les “Blacks “ de Léa, c’était une question d’amitié et d’échanges culturels dans une ambiance de fête et de joie. En ce qui concerne les Français, ils ont appris à jouer aux djembés, les fameux tambours qui composent l’orchestre des enfants dirigé par Bénédicte. Outre le djémbé, les jeunes ont appris à cuisiner sur le feu de bois. A ce niveau, il fallait être courageux parce que cette cuisine demande à supporter les flammes et la fumée. Toujours chez Léa, les Français ont assisté à la cérémonie de première communion de Robert et de Jean-Marie. Ils profitèrent pour voir comment la messe est célébrée au Togo surtout que celle-ci avait eu lieu dans une campagne. Ils ont pu mesurer la vivacité qui règne dans les églises en Afrique où les fidèles chantent et dansent au rythme des tambours. Mais ce n’est pas tout ; ils ont aussi et surtout fait l’expérience de la fameuse “Heure africaine“. Prévue ce jour là pour commencer à 9 heures, la messe avait finalement commencé à 10 heures 30. L’attente a été longue, les gens commençaient à désespérer quand le Prêtre célébrant du jour fit son entrée surprise. On comprit alors tous que Jésus avait dit qu’il reviendra seulement on ne connaîtra ni l’heure ni le jour. Il faut donc être prêt et patient. Pour ce qui est des acquits des enfants, on note plein de choses. D’abord au niveau de l’école, ils ont eu l’aide des jeunes français pour traiter au mieux leurs devoirs de maison. Ils ont appris des jeunes de BNP PARIBAS la vie en groupe. Ils comprirent qu’entre eux doit régner un amour basé sur la tolérance et l’acceptation de l’autre. Christine, Marine, Pedro, Sonia et les autres animateurs enseignèrent aux enfants le sens du travail bien fait, l’honnêteté et la rigueur au travail. Ils ont aussi eu l’occasion de changer par moment leur habitude alimentaire. Des repas festifs étaient organisés certains soirs pour célébrer l’anniversaire de quelqu’un ou pour favoriser des échanges autour d’une table. Pour préparer ces repas, Marine n’hésitait pas à prendre place aux côtés de Bernadette la grande cuisinière. Même si son rôle était limité autour du feu, servir aux autres autour de la table était son point fort. La fin du repas était toujours marquée par une danse chorégraphique au son de la musique française dont les DJ étaient Pedro et Josselin. Sonia de son côté a fait des enfants de grands ingénieurs. Ils ont appris grâce à elle à fabriquer et à faire voler des fusées à eau. C’est une manière pour cette animatrice de réveiller en ces enfants des talents qui seraient endormis. La preuve, François qui commence à s’assagir a été le premier à faire voler plus haut sa fusée. Outre cette assistance pratique, les enfants bénéficièrent de beaucoup d’autres cadeaux notamment en cosmétique. Ce sont là les grandes lignes de ce qui a caractérisé le séjour des jeunes chez Léa. Mais ce n’est pas la fin de leur circuit. Sous la bonne conduite de Christine (la directrice) et de ses collaborateurs, ils ont fait aussi des incursions au grand marché de Kara, à la piscine de l’hôtel Kara et au pays temberma. Là, ils ont vu et admiré les magnifiques châteaux-forts des Bétammaribè. Il faut rappeler que c’est le seul site touristique du Togo qui est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. La fin du circuit est le Bénin. Dans ce pays les sites retenus pour la visite sont Ouidah et le parc de Pendjari. A Ouidah ils ont visité la "Porte de Non Retour". Ils visitèrent à Pendjari une faune multicolore composée d’éléphants, de singes, de biches, de panthères, de zèbres, d’antilopes, etc. A en croire Christine qui s’exprime quelques jours avant le départ du dernier groupe, les objectifs visés pour cette colonie de vacances ont été tous atteints. Selon elle les jeunes affirment avoir passé un super séjour dans une richesse culturelle avec beaucoup d’échanges très positifs. Ils trouvent que les Togolais en général et Léa associée à ses enfants en particulier, sont très accueillants et très sympathiques. Mais si ces Français n’ont exprimé que de bonnes impressions à l’égard des Togolais et de leur pays, on ne doute pas qu’ils soient frappés par le mauvais état des routes qui ne garantissent pas une sécurité dans la circulation. Il y a aussi les coupures intempestives de courant électrique et de l’eau. On comprend très mal pourquoi il faut faire des réserves d’eau quand bien même on a une pompe à la maison. La pauvreté grandissante dont les raisons sont partagées, les problèmes conjugaux comme les divorces, les abandons d’enfants et la malnutrition ont sans doute attiré l’attention de ces visiteurs. Il revient alors aux Togolais et à leurs dirigeants de se réveiller et prendre leur responsabilité chacun à son niveau s’ils veulent accroitre le nombre des visiteurs. Ils doivent retenir que la sagesse « aide toi et le ciel d’aidera » n’est pas vide de sens. Bernadette, Robert, Marceline, Romaric et Jacqueline passent au cours de ce mois un examen, nous leur souhaitons une bonne chance. La réussite sera synonyme de belles vacances cette année pour tous les enfants. Du courage chers candidats.




Sondou du Togo

18.4.11

















Un joli dessin de l’environnement et lieu de vie des enfants et Léa, par la talentueuse Noémie Rognon, qui a initié les enfants à son art lors de son passage à Kara.
Merci Noémie pour ta générosité.



9.2.11


De retour du Togo depuis quelques semaines, il est temps que je vous fasse un petit commentaire.

SEJOUR COURT MAIS INTENSE

Pas un seul temps mort en vivant en permanence avec les enfants qui étaient en vacances.

De plus, pour notre 4ème séjour chez Léa, nous étions accompagnés de nos filles Mathilde et Jeanne pour qui c’était la 2ème visite (elles y sont allées seule il y a respectivement 1 an et 18 mois)

Donc, de vrais moments de bonheurs partagés.

Le 4ème voyage est peut-être celui du bilan, des bilans plutôt.

* Au niveau relationnel, les liens qui se sont tissés au fil des ans se resserrent chaque fois un peu plus. Je peux dire que les enfants nous connaissent bien maintenant et nous abordent très facilement et simplement. Auparavant il leur fallait un jour ou deux d’adaptation !

Nous avons des échanges très intéressants avec les plus grands et des complicités avec les plus jeunes, du bonheur avec tous !

Il y a beaucoup de respect chez tous et beaucoup de gratitude manifestée (les petits mots qu’ils nous écrivent lorsque nous partons en témoignent).

Les enfants vivent en parfaite harmonie dans une grande fraternité. La jalousie est rarement de mise.

Sondou a été notre accompagnateur tout au long du séjour et nous l’en remercions beaucoup. Nous avons eu ensemble de très nombreuses discussions sur des sujets très variés. Ce jeune homme est tout simplement extraordinaire car cultivé, travailleur, responsable, intéressant et avide de connaissances et j’arrête là pour ménager sa modestie…

En ce qui concerne Sœur Léa, les choses sont simples : lorsque nous nous retrouvons, c’est un peu comme si nous nous étions quittés la veille. Pas de temps à perdre : nous avons tant de choses à raconter, à programmer, à discuter…

* Au niveau des structures : que de changements !

Une nouvelle maison inaugurée fin 2009 que les filles et la Vieille se sont appropriée au rez-de-chaussée (l’étage pour l’instant est réservé aux différents visiteurs)

Au RDC également, Clarisse exerce son métier de couturière, aidée parfois de Céline, jeune fille nouvellement arrivée.

La cuisine aussi a subi quelques aménagements notamment avec l’installation de l’électricité l’an passé (les filles apprécient beaucoup !)

Les anciennes chambres des filles ont été un peu rafraichies et sont occupées par les garçons tout près l’antre de Léa qui veille au grain…

Le garage a été agrandi et accueille en partie les tables et bancs pour les repas.

Sur le toit-terrasse de ce garage : les séchoirs à linge (très importants !)

La maison de Léa a aussi eu droit à un petit coup de jeune : portes et fenêtres changées (les termites avaient fait des dégâts) avec des matériaux modernes et ajout de moustiquaires.

Des moustiquaires ont également été installées sur toutes les fenêtres de la nouvelle maison.

L’intrusion des moustiques sera limitée →moins de piqures →moins de paludisme

* Au niveau de l’intendance, comme l’explique Sondou dans son article, Léa ne se contente pas des aides que nous lui apportons ; elle se débrouille de son côté pour faire des petits profits avec la vente de glaces ou revente de charbon, mil, maïs…et ces profits finissent par contribuer beaucoup au budget de la maison.

Depuis la rentrée scolaire, Léa a eu la très bonne idée de se soulager et de soulager les grandes filles en embauchant Adeline du lundi au vendredi. Adeline aide aux différentes tâches de la maison. De ce fait, chaque grande fille n’est sollicitée qu’un jour par semaine au service et ainsi trouve plus de temps pour étudier.

Une autre femme, Marie ; vient un jour par semaine pour la lessive des petits (les plus âgés sont autonomes) et Léa fait appel également à elle pour de nombreux services tout au long de l’année (achat du maïs et du mil, récolte aux champs…)

Voici donc deux femmes qui reçoivent un salaire qui les aide à subvenir aux besoins de leurs propres familles.

En présence de ces femmes, La Vieille (bien qu’encore très dynamique) est aussi soulagée dans la surveillance de tout ce petit monde lorsque maman Léa est absente.

Puisque j’évoque l’aide que Léa apporte aux autres par le biais du travail, il me faut vous relater l’histoire du charbon de bois.

Notre religieuse, vous le savez, a la bosse du commerce ! Mais chez elle il s’agit de commerce équitable.

Au cours de ses visites dans la brousse lointaine, elle a rencontré des femmes qui fabriquent le charbon de bois. Ces femmes habitent loin des marchés et des routes fréquentées. Il leur faut donc faire de nombreux kilomètres (à pied bien sûr) pour vendre leur production.

Donc Léa achète des quantités importantes (100 sacs en stock au 30 décembre !) à des prix intéressants pour elle mais aussi pour les vendeuses qui n’ont pas besoin de se déplacer.

Elle ramène les sacs chez elle avec son pick-up et revend au détail.

Mais revendre lui prend beaucoup de temps, alors notre « bonne sœur négociante » s’assure les services d’une femme nécessiteuse qui se charge de la revente moyennant un salaire d’un sac gratuit pour 10 sacs vendus !

Résultat : tout le monde y trouve son compte. Léa a aidé de nombreuses personnes dans sa démarche et au final le bénéfice pour elle est encore important, ce qui lui permet de multiplier chaque année l’opération en accroissant le réinvestissement et les bénéfices. Ces derniers serviront à l’achat de savons, soja, viande, poisson…

Vous aurez remarqué que le soutien de Léa se tourne toujours vers les femmes. En aidant ces dernières, Léa est plus sûre que leur rémunération servira à améliorer le quotidien des familles.

* Sur le plan de la scolarité : TOUS les enfants sont scolarisés du primaire au lycée en passant par le collège. Ils sont plus ou moins conscients de l’importance de la scolarité et essaient de faire preuve de bonne volonté. Léa veille, les encourage et leur fait prendre des cours de soutien (à tous niveaux) auprès de différents répétiteurs.

Quelques uns se font un peu tirer l’oreille pour y assister !!!

* L’hygiène et la santé : Nos petits protégés sont des privilégiés ! Accès à la douche quotidienne, 3 repas / jour, soins apportés par maman Léa qui est infirmière.

Du petit bobo à la maladie grave : Léa est là et Chérita en est la preuve vivante.

*****

Et puis il y a toutes les actions de Sœur Léa que nous ne voyons pas car cela se passe en brousse, au dispensaire, au hasard de ses rencontres.

Je sais qu’elle apporte le plus de soutien possible à de nombreuses personnes : que ce soit Hyppolite, jeune orphelin séropositif aux environs de son travail ou encore ce jeune lycéen rencontré récemment dont la maman est paralysée depuis de longues années et pour qui Léa cherche un fauteuil. Et puis tous les autres…

Je sais où elle puise la volonté et le courage pour faire face mais je ne sais pas d’où lui vient cette énergie et cette résistance physique. Quoi qu’il en soit, le sourire reste toujours accroché à son visage.

Il émane de cette femme beaucoup de détermination mais surtout une humanité hors du commun.

Cette humanité commence à susciter des actes charitables parmi les enfants.

Dernièrement, lors d’un déplacement en brousse, Bernadette a distribué quelques uns de ses effets personnels à des familles très pauvres. Bravo !

Je pourrais écrire des pages et des pages mais je vais terminer et vous remercie d’avoir eu le courage de lire jusqu’au bout !

Je pensais retourner à Kara avec Alain en avril 2012 mais je sais déjà que je n’attendrai pas aussi longtemps, c’est impossible !!!

D’ici là j’espère que les vœux que nous avons formulés ensemble pour 2011 prendront forme.

Pour moi, le plus important serait que Petit Olivier rejoigne son frère Alain chez Léa et puisse ainsi accéder à une vie de famille, à l’école, aux soins, au développement social et humain.

Forage, panneaux solaires, achat de terrain jouxtant la maison passeront peut-être de l’état projets à l’état réalisations…

Mon ultime et sincère souhait serait que Léa prenne soin d’elle. Elle est sur tous les fronts chaque jour.

Son métier, ses responsabilités au niveau de sa communauté religieuse, ses autres responsabilités (sida, polio…) et la vie de la maison ne lui laissent pas beaucoup de temps pour se reposer.

Encourageons-la à se ménager un peu !

MERCI à celles et ceux qui soutiennent de près ou de loin l’œuvre de Léa.

Soyez assurés que votre soutien est justifié et valorisé.

Cathy le 07 février 2011

« Et si l’on peut prendre ce que tu possèdes, qui peut te prendre ce que tu donnes ? »

Antoine de Saint Exupéry

Album photo illustrant le beau séjour de la famille Ruelle en cliquant sur le 1er lien à droite ou ci-dessous :

https://picasaweb.google.com/cathyruelle/TogoNoel2010?authkey=Gv1sRgCPW6ib2rpLCPigE&feat=email#slideshow/5569484341166230626

3.2.11


On trouve des écritures de ce genre dans tous les coins de rues du Togo. elles sont pleines de sens et parfois bizarres. Souvent, on lit ça devant des magasins, des ateliers et même sur les taxi-brousse. Tout tourne autoure de Dieu. On se demande alors si les Togolais sont plus croyants? Visiblement oui, car les églises sont toujours pleines et ils sont toujours bien habillés. Mais face à certaines choses, on doute de leur foi. Ils sont pour la plupart malheureux et on pense que c'est peut être la réponse de Dieu à leurs actes. Ils sont combien à se donner l'amour, à faire des oeuvres des bienfaisance? Ils lisent peut être la bible, mais ils sont presque tous à l'école de "fais ce que je dis et non ce que je fais". On doit se ressaisir, les simples écritures ne changent rien en notre faveur chez Dieu, car Dieu aussi sait que l'habit ne fait pas toujours le moine.

Sondou du Togo

LEA SAIT FAIRE TOUT

La sœur Léa est capable de beaucoup de choses pour mettre à l’aise ses enfants. Au-delà de ses activités professionnelles, elle fait de petits trucs parallèles lui permettant d’avoir de petites économies pour les besoins de la famille. A cet effet, elle bouge beaucoup. Léa est d’abord une religieuse laïque et infirmière de formation. Dans le cadre de sa profession d’infirmière, elle voyage beaucoup dans les campagnes pour consulter et suivre des malades. C’est une “infirmière de terrain “ si nous pouvons le dire ainsi. Attention, Léa est aussi “commerçante“ et “éleveuse“. Comme toute maman responsable doit faire, elle cherche tout le temps les moyens nécessaires pour pouvoir habiller et nourrir ses enfants. Commerçante parce qu’elle est revendeuse du charbon de bois, du maïs, du sorgho. Elle les achète au cours de ses voyages dans les fermes où c’est mois cher. A la maison la Vieille est chargée des ventes. C’est en fait elle la gérante. La Vieille est une octogénaire seulement que sur le papier car dans ses manières de travailler ou d’agir, le constat est tout simple ; elle est toujours dynamique comme on pouvait dire qu’elle a une soixantaine. Comparée à Léa, on dira que « un chien n’accouche pas d’une chèvre » comme pour dire « telle mère telle fille ». A l’entrée de chez Léa, un papier est placardé à la porte et donne le message suivant :

EN VENTE ICI DU :

- JUS

- MIL

- MAÏS

- CHARBON

- YAOURT

C’est quand même impressionnant. Eleveuse en ce sens qu’elle a à la maison un troupeau de chèvres et un couple de canards. Elle élève aussi des chiens qui sont chargée de la sécurité de la maison. Pour conclure, on peut dire que Léa est une bonne élève de la culture occidentale. Beaucoup d’Occidentaux savent faire beaucoup de choses à la fois même s’ils parlent de bricolage. Gaby, Alain, Benoit savent faire au-delà de leurs professions, les montages de films pour le premier, la menuiserie et la maçonnerie pour le deuxième, l’électricité pour le troisième. Alors une seule leçon à retenir : Le développement ou la réussite dans la vie ne se donne pas. Ca s’acquiert.

Sondou du Togo

2.2.11

VIVRE CE N’EST PAS RESPIRER, C’EST AGIR »


La famille RUELLE a très bien compris cette belle leçon de Rousseau. Et c’est à travers les actes. Pour la première fois que cette famille vient au complet chez Léa, le programme a été très énorme. Arrivés chez Léa le 21décembre 2010 pour un séjour de 10 jours, Alain et Cathy RUELLE plus leurs deux filles (Mathilde et Jeanne) n’avaient pas attendu longtemps pour mettre à exécution ce programme. Après les embrassades, Léa, ses enfants et leurs hôtes consultèrent ensemble les résultats scolaires du premier trimestre des enfants. Ils n’étaient pas bons pour François et Shérita. Alors, Mathilde (comme elle sait le faire puisse qu’elle est enseignante) et Jeanne devaient s’en occuper très rapidement pour remonter la pente. Léa avait réparti les tâches ; Mathilde travaille avec Shérita et Jeanne avec François. Ils avaient travaillé dans les calculs et en français. Outre ce travail de mise à niveau qui avait concerné les deux enfants, les Yovos avaient appris à tous les enfants beaucoup d’autres choses notamment le dessin et les notions de civilités. On note aussi à l’actif de la famille RUELLE pour le compte de cette visite, l’installation des étagères dans les chambres des enfants qui y rangent désormais leurs vêtements et cahiers. Grâce aussi à cette famille, un "tableau année“ a vu le jour chez Léa. En fait c’est un tableau qui porte les douze mois de l’année avec les noms et dates anniversaires de tous ceux entourent Léa ; aussi bien les Yovos que les Africains. Le but est de permettre à tous les membres de la grande famille Léa de connaître la date de naissance de tout un chacun et se souhaiter un joyeux anniversaire le moment venu. C’est très génial comme idée. Le réveillon de noël et le jour même de noël ont été aussi des dates de grands événements. D’abord pour le réveillon, ils avaient commencé par la messe de circonstance qui était organisée au village SOS. Au retour, Léa et les quatre Yovos organisèrent un réveillon spécial pour les enfants. Il avait eu lieu au salon de Léa où tous s’étaient rassemblés. La soirée avait été fantastique car la fête avait commencé après la prière dirigée par la religieuse de tous et les échanges de vœux pour la nouvelle année qui s’annonçait. La viande était abondante mais il fallait s’arrêter à un moment donné pour continuer le lendemain. Et justement la fête avait continué le jour de noël. La cour était très petite pour contenir les enfants et les invités. Tout le monde avait mangé, bu, chanté et dansé à sa mesure. Toujours chez Léa, Alain, Cathy RUELLE et leurs filles avaient distribué comme à l’accoutumée des cadeaux aux enfants et trouvé des solutions à beaucoup d’autres problèmes notamment en électricité en bois de chauffe. Aujourd’hui nous pouvons compter la famille RUELLE parmi les bonnes volontés qui luttent contre le mal du siècle : le SIDA. En effet, lors de son séjour au Togo, elle s’est faite entendre sur ce plan dans un village au cours d’une réunion avec une cinquantaine de jeunes filles et garçons. Le village a pour nom Lassa. Le thème de la réunion était « Comment lutter contre les IST/VIH-SIDA et les grossesses non désirées ? » Il s’agissait au cours de la rencontre de rappeler les différentes voies de transmission du VIH, comment faire pour l’éviter et de comment se comporter si on est séropositif. Il a été conseillé aux jeunes de faire très attention dans leur vie amoureuse car une grossesse mal venue compromet les chances de réussite dans tous les domaines. Les échanges étaient très fructueux et les Yovos avaient exprimé une note de satisfaction. Le meeting avait pris fin avec le partage de petits livrets sur le sida et de préservatifs aux jeunes. Toujours dans ce village, ils avaient fait un don de stylos à une centaine d’enfants qui chantent dans la chorale des Saints Innocents de l’église catholique de la localité. Leurs œuvres ont été immenses dans un délai très court. Ils ont visité malgré cet emploi de temps chargé, les familles d’Alain et de Rachel. Dix jours avaient passé, il fallait rentrer, on ne voulait du tout pas mais on n’avait pas le choix. C’est dans cette peine qu’Alain, Cathy, Mathilde et Jeanne avaient pris le bus le 30 décembre pour Lomé où ils devaient prendre l’avion le même jour. Il n’avait donc pas été facile ni pour les Yovos ni pour les enfants. Le seul moyen était de se donner rendez-vous dans au plus un an et demi. Les RUELLE ont travaillé au Togo comme pour dire aux Togolais qu’il n’y a rien de plus intéressant au monde que de partager son amour avec ses emblables.
Sondou du Togo

1.1.11
















La famille Ruelle de Champagne vient de rentrer du Togo et nous transmet de sympathiques photos (cliquez sur la photo pour l'agrandir) toutes fraîches de Kara et les voeux de la part de LEA et ses enfants.
Cathy nous a ajouté un beau texte de Jacques Brel.

Nous en profitons pour vous souhaiter aussi une belle année 2011.
Et merci pour vos dons de 2010 !

Les tonneaux sont bien arrivés

Après être passé entre plusieurs mains ici en France puis après avoir navigué par container sur l'Océan Atlantique pour être réceptionné...