
Sondou du Togo
(Les Enfants d’Afrique, Tous Offrez votre Générosité aux Orphelins !) Cette association locale basée aux Gras (Doubs) a pour objet d’apporter un soutien financier et matériel direct à Sœur LEA Magnan, Infirmière Togolaise en charge (en plus de son travail) de l’éducation d’enfants orphelins ou maltraités au Togo à Kara. Cette association a aussi pour objet la compréhension entre les peuples à travers échanges et correspondances entre enfants du Togo et enfants de France.
Le modèle de carte postale ci-dessus, au profit de l'association, format panoramique 10,5 cm x 21 cm, supportant l' enveloppe allongée standard, est actuellement en vente au P'tit Mag Vival des Gras ainsi qu'à la Poste des Gras et de Grand-Combe.
N'hésitez pas à nous en commander. Tarifs dégressifs. Envoi possible. Merci.
Ps : nous remercions vivement P'tit Louis (GRAPHIT'- JEAN-FRANÇOIS ROBERT de la Chaux de Fonds) pour sa grande générosité sur cette opération.
La période du 04 au 23 novembre 2009 reste solidement enregistrée dans les répertoires cérébraux de certains Français et Togolais. En effet,le 04 novembre 2009, un groupe de 10 Français (les couples Faivre, Jeannier, Ruelle, Mr Benoît, Mme Anne-Marie, Mr Olivier et Mlle Aurélie) arrive chez Léa où ils ont été accueillis par les enfants qui les attendaient depuis quelques heures. Aux cotés des enfants se trouvait sans doute la « vieille », maman de Léa.
Arrivés à Lomé la veille, les humanitaires français y étaient accueillis par Léa et Bator le garagiste dont le rôle sera déterminant au cours de leur voyage Lomé-Kara. Pour ce voyage, le groupe des douze se partagea entre deux véhicules ; une TOYATA- diésel nouvellement offerte par l’Association LEA TOGO, et un Pic up 4X4 que Léa utilise habituellement pour le champ ( ramassage des récoltes et le bois). Mais celui-ci ne fit pas un long chemin qu’il tomba en panne ( Seulement 15 minutes après le décollage ). C’était un problème lié à la bielle, avait dit le très sympathique Bator.
Il faut dire que Bator est le mécanicien-garagiste par excellence de Léa. Il a toujours travaillé pour confirmer cette thèse. Physiquement, Bator est un jeune qui va contre son âge, c’est-à-dire qu’à 32 ans environ, il semble avoir 10 ou 15 de moins.
Pour réparer la panne du véhicule, Bator dû retourner à Lomé pour l’achat des pièces concernées. Olivier, « apprenti forcé » de Bator devait attendre quand le reste du groupe continuait la route pour Kara. C’était le groupe des sages amenés par Aurélie (28 ans). Ils arrivent à Kara chez Léa à un peu moins de 17 heures. Tout le monde était fatigué mais cette affaire était des moindres en ce moment là. L’important était d’être arrivé. On se salue, on s’embrasse. C’est la joie sur tous les visages. Pour certains, on est content de se retrouver, et pour d’autres, on l’est parce qu’on fait de nouvelles découvertes ou connaissances. On n’a pas le temps de ranger les valises (car on ne les avait pas encore) et on fait le tour de la maison. Les humanitaires étaient très contents de voir leur générosité matérialisée. C’est une grande maison et les passants se demandaient si ce n’était pas un hôtel ? Tout le monde était content mais ne jubilait pas trop. Léa était en perpétuelle communication avec Bator et Olivier. Tout le monde s’interrogeait. Comment vont-ils ? La voiture est-elle réparée ? Où sont-ils ? Il se fit tard. Fatigué, on fit semblant de dormir. L’attente a été longue. Il sonnait un peu plus de 05 heures quand le pic up portant les bagages et à bord duquel se trouvaient Olivier et Bator arriva. Un soupir chez tout le monde.
Jeudi 05 novembre, on décharge le pic up, le petit déjeuner et un tour dans la ville. Les enfants eux, étaient à l’école. Déjà le vendredi matin, les préparatifs de l’inauguration avaient commencé. Le couple RUELLE écrit un message court mais plein de sens sur un mur de la maison : « RENAITRE AVEC SŒUR LEA ». Au même moment, d’autres allaient faire certains achats au marché de Kara. Mais ils visitèrent d’abord une école d’handicapés mentaux et un centre d’handicapés visuels. Ces centres reçurent quelques jours après des aides de la part des humanitaires de LEA TOGO.
Le samedi 07 novembre fut un grand jour. La matinée était réservée à la distribution des cadeaux. Des filles à Léa en passant par les garçons, chacun avait eu sa part. La soirée réservée à la fête de l’inauguration semblait lointaine. Mais elle finit par arriver. Prévues pour commencer à 14H 30, les manifestations débutèrent une heure plus tard ; c’est ça l’Afrique.
Avant la bénédiction de la maison par le Révérend Père Patrice, l’assistance composée naturellement d’enfants, d’ouvriers, d’invités et de LEA TOGO, avait écouté certains messages. Le premier fut celui de Léa. Pour elle, Dieu habite en chacun des êtres humains et surtout les enfants. Et alors, supporter un enfant, c’est servir Dieu. Selon elle toujours, Dieu vit avec les hommes et se présente sous plusieurs formes, devoir à l’homme de savoir l’accueillir afin de bénéficier de ses dons. Sœur Léa profita pour dire un sincère merci à l’association LEA TOGO grâce à laquelle son initiative d’héberger et d’éduquer les enfants orphelins et enfants de la rue s’est concrétisée.
Après elle, Mr Gaby JEANNIER prit la parole et retraça l’historique de leur relation avec Sœur Léa. C’est une histoire de longue date, a dit Mr Gaby. Elle commença dans les années 1950
Sondou du Togo
Après être passé entre plusieurs mains ici en France puis après avoir navigué par container sur l'Océan Atlantique pour être réceptionné...